Agacement, irritabilité, anxiété, nervosité… Après plusieurs semaines de confinement, vous pouvez être submergé pas vos émotions. Comment gérer votre stress ou l’angoisse de vos proches ?

Comment réduire les angoisses ?

Informations alarmantes, télétravail, devoirs des enfants… Avec le confinement et la vie en vase clos, les sources d’angoisses ou de stress sont nombreuses. Pour y faire face, les autorités sanitaires ont émis un certain nombre de recommandations pour prendre soin de votre santé mentale.

  • Si cela vous rend anxieux, évitez de regarder, lire ou écouter les informations. Méfiez-vous des fake news et veillez à vous tourner vers des sources d’informations fiables. Pour obtenir des données véri-fiées sur la crise sanitaire, renseignez-vous par exemple sur site de l’OMS ou via un organisme national de santé publique, comme l’Anses.
  • Prenez régulièrement des nouvelles de vos proches, amis et famille, et n’hésitez pas à leur partager vos ressentis.
  • Menez une vie saine : avoir une alimentation équilibrée et variée, conserver un rythme de sommeil régulier ou encore pratiquer un minimum d’exercice physique.
  • Éviter les comportements addictifs : consommation d’alcool et de tabac, surconsommation de produits gras et sucrés, etc… Si cela vous donne l’impression de canaliser vos émotions, c’est en réalité des sources de stress supplémentaire. Pratiquez des activités que vous aimez : lecture, sport, méditation, cuisine, dessin, jardinage, musique, séries et film …

Comment gérer l’angoisse de vos enfants ?

S’ils peuvent être résilients, les enfants ne sont pas épargnés par les effets négatifs du confinement. Il est recommandé de communiquer régulièrement avec eux et de se monter attentif à leurs éventuelles inquiétudes. Répondez à leurs questionnements en leur donnant des informations claires sur la situation et en adaptant au mieux votre discours à leur âge. Le site Enfance et Covid propose notamment un ensemble de contenus et de fiches pratiques pour vous aider à expliquer le confinement à vos enfants et à organiser le quotidien.Donnez-leur également de l’attention et du temps en jouant avec eux ou en créant des moments de complicité autour d’activités créatives.

Bon à savoir. Pour faire face au surmenage des parents, des dispositifs d’écoute des parents et d’assistance à la parentalité ont vu le jour, comme le numéro vert « Allô Parents Confinés » (0805 382 300) ou SOS Parentalité (0974 763 963, non-surtaxé). Au bout du fil, des spécialistes vous proposent des pistes simples pour relâcher la pression et éviter de craquer.

Que faire en cas de violences au sein du foyer ?

En période de confinement, les violences conjugales et familiales ont augmenté de manière significative. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a évoqué une recrudescence de 32 % des cas de violences con-jugales en une semaine en France.

Pour protéger les victimes de violence, un système d’alerte a été mis en place dans les pharmacies. Ainsi, 22 000 pharmacies du territoire ont reçu l’ordre d’accueillir et d’aider les victimes de violences. Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à vous y rendre pour donner l’alerte et bénéficier d’une protection.
En cas de violences, vous pouvez également d’appeler le numéro d’écoute national 3919.

Le 6 avril, une permanence a été spécialement mise en place pour les auteurs de violences. En appelant le 08 019 019 11 (7 j/7 de 9 h à 19 h), ils pourront échanger et bénéficier des conseils de spécialistes pour pré-venir le passage à l’acte.
Les violences n’existent pas uniquement au sein d’un couple. Pour les violences sur enfant, le numéro 119 (appel gratuit, 24 h24, 7 j/7) a été mis en place pour la protection des enfants en danger ou en risque de l’être.

Quels numéros contacter ou sites consulter ?

En cas d’anxiété ou de déprime, vous pouvez appeler le numéro vert 0 800 130 000 (appel gratuit depuis un poste fixe en France, 24 h/24, 7 j/7). Il s’agit d’une cellule d’aide psychologique avec des professionnels en bout de ligne pour répondre à vos inquiétudes.

Développé par des chercheurs de l’Inserm, le dispositif Stopblues vous donne également des conseils pour faire face à l’anxiété et à l’ennui, repérer des sources d’information fiables, trouver de l’aide et du soutien.
D’autres dispositifs d’aide à distance (SOS Amitié, violences faites aux femmes, maltraitances, addictions, santé mentale…) sont également disponibles pour vous apporter écoute et conseils durant l’épidémie.

Sources : 
Generali.fr
– Inserm
– OMS

Quand c’est possible, dire « OUI » à votre client.
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